Les journalistes de Maliactu lancent un cri de détresse pour dénoncer totalement le comportement des autorités maliennes contre eux.

Nos confères font l’objet d’un harcèlement de la part des autorités politiques et judiciaires. Trop, c’est trop, disent-ils avec le cœur meurtri.

Ils sont fatigués. Ils, ce sont les travailleurs de Maliactu. Non seulement, c’est un journal qui est au bord de la faillite ; en plus ses journalistes sont accusés sans preuve de complicité ou de connivence avec des forces occultes pour attenter à la souveraineté de l’Etat Malien. « C’est trop d’honneur fait aux simples femmes et hommes de presse et c’est surfaire notre capacité de nuisance. Le pauvre SALIF DIARRA, n’a fait que son travail, et il l’a fait en toute responsabilité et avec grand professionnalisme », a dit Malick Konaté, le porte parole du  Collectif Sauvons la Presse.

Il a envoyé une note à plusieurs rédactions.  Il est d’avis qu’il  faut permettre la diversité des opinions et favoriser la liberté d’expression. «  C’est à cela que Beaumarchais avait appelé les hommes de pouvoir depuis le XVIIIème siècle, je cite : « Sans la liberté de blâmer, il n’est point déloge flatteur » », fait-il noter.

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