En Guinée, les acteurs politiques ne parviennent pas à s’entendre au sujet de la CENI.
Une véritable polémique s’est installée. C’est une restructuration qui ne fait pas l’unanimité au sein de la classe politique. Mais qui est aussi mal appréciée par la société civile. Puisque désormais, pour être représenté à la CENI, il y a des critères rigoureux à remplir, informe la presse guinéenne.
Cette polémique constitue un handicap, aux yeux des observateurs avertis. Tous ne s’accordent pas sur le discours. Au contraire, c’est un débat inutile qui s’est installé dans le pays. La première condition est claire. Il faut avoir participé aux deux dernières élections nationales et législatives de septembre 2013 et la présidentielle de 2015.
La seconde : il faut disposer d’au moins deux députés à l’Assemblée nationale. « Mettons d’abord la structure en place, après on verra », a déclaré un membre de la mouvance. Néanmoins, les deux blocs sont d’accord pour que les futurs commissaires qui seront désignés aient chacun une expérience en matière électorale.
Il urge fondamentalement pour les acteurs politiques du pays à trouver rapidement une solution. Cela va pour l’intérêt de la Guinée.