Au Sénégal, le compte à rebours a débuté pour la présidentielle du 24 février 2019. Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS)affûte déjà ses armes pour cette élection qui s’annonce conflictuelle. La Cour suprême va se prononcer sur deux candidatures, celle de karim wade ou de khalifa Sall, ce jeudi 30 Août 2018 .
Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) est arrivé à la conclusion que leur pays est à la croisée des chemins. Le moment est venu pour le peuple sénégalais de faire les choix qui s’imposent pour la défense de la démocratie. Ainsi la nation pourra mettre fin aux dérives autoritaires d’un régime qui ne se soucie que de ses intérêts égoïstes et non ceux du peuple.
Pour le Parti Démocratique Sénégalais, le président Macky Sall est à la recherche d’un second mandat que, manifestement, les citoyens ne sont pas prêts à lui accorder. Motif: Il est allé à contre-courant de tous les principes de dialogue, de « disso » et de concertation qui ont fait la force de la démocratie et l’adoption d’un code électoral consensuel.
Ce code consensuel, obtenu aussi avec l’aide et l’assistance des amis et partenaires traditionnels, a permis l’élection démocratique de trois présidents de la république, dont Macky Sall lui-même. Tous ont été félicités par leurs prédécesseurs vaincus démocratiquement.
Ce code électoral a été saluée dans le monde entier et c’est ce qui a hissé le Sénégal au rang des modèles démocratiques. Aujourd’hui, le parti accuse le président Macky Sall de vouloir détruire ce code en utilisant une assemblée nationale totalement acquise à sa cause. Il tente d’imposer un code électoral taillé sur mesure qui lui assurerait un second mandat.
En faisant voter la loi sur le parrainage, Macky Sall croit rester au pouvoir et se donne le droit d’éliminer certains candidats en choisissant lui-même ceux qu’il sera amené à affronter. Le comité directeur du PDS rejette cette loi inique. Il se dit totalement solidaire avec l’opposition réunie dans le front de résistance nationale. Tout en s’appropriant les revendications et en adoptant toutes les décisions issues de ses instances auxquelles il participe sans réserve.
Toujours selon ce parti, Macky Sall et Aly Ngouille Ndiaye sont allés plus loin dans leur volonté de se faufiler et de détourner le suffrage des Sénégalais. Pour éliminer certains candidats par le parrainage, on dénonce le fait que les fiches de parrainage sont éditées par le ministre de l’Intérieur. il s’agit, dit-on, d’un élément discriminant dont la fiabilité est non seulement contestée, mais permet à la coalition au pouvoir d’être seule à disposer d’un fichier électoral. Avec cet élément discriminant, la machine à frauder est déjà mise en marche en amont du processus.
Par ailleurs, Macky Sall ne s’arrête pas seulement à faire voter des lois scélérates, il s’est évertué tout au long de son mandat à instrumentaliser des pans entiers de la justice, avec des magistrats qu’il s’est soumis, pour éliminer certains candidats qu’il a juré de ne pas affronter.
Au sujet de la justice, on fait observer qu’elle a érigé la soumission et la discrimination au rang de principe tant qu’elle foule aux pieds la règle de droit, les décisions des juridictions communautaires ou des instances internationales de protection des droits de l’homme.
Rien ne peut être obtenu ou attendu d’une justice prompte à menacer tous ceux qui se lèvent pour sauver l’honneur de ceux, en son sein, qui sont décidés de rester de dignes et loyaux magistrats. Le comité directeur apporte son soutien sans réserve à tous les magistrats qui ont décidé de servir loyalement leur pays et de juger au seul nom du peuple sénégalais.
Les partisans de Wade demandent à tous, militants, responsables et membres de mouvements de soutien d’être présents le 30 août 2018 devant la Cour Suprême et devant la Cour d’Appel de Dakar pour manifester leur soutien sans réserve et leur solidarité à leurs candidats Karim Wade et a Khalifa Sall que Macky Sall veut éliminer de la compétition, au risque d’installer le chaos dans le pays.