Le Président de la République gabonaise Ali Bongo Odimba n’a pas été tendre avec la classe politique de son pays.
Dans son message à la nation à l’occasion des 10 ans de la disparition du président Omar Bongo, le Chef de l’Etat Ali Bongo a appelé à une nouvelle gouvernance. Et cet appel va s’appliquer aux dirigeants.
Voilà pourquoi il a instruit le Premier ministre à former un gouvernement plus « restreint constitué de femmes et d’hommes prêts à donner la priorité à l’intérêt général et capable de faire preuve d’exemplarité, de preuve et d’éthique« .
Mais l’ensemble de la classe politique gabonaise devra suivre aussi cette nouvelle orientation voulue par le Président gabonais. Et les mots utilisés n’ont pas été amènes.
« La classe politique, dans son ensemble, loin d’assumer son rôle de prise en charge de l’intérêt général, s’est fourvoyée« , dit-il. « Au Gabon, les politiciens songent d’abord à leurs intérêts égoïstes, à leur carrière comme à leur enrichissement personnel avant de faire le bien de la population. Trop souvent, ils ne se distinguent qu’à travers leur pouvoir de nuisance« , a-t-il continué.
Ali Bongo Odimba annonce alors que « le ménage doit être fait au sein de notre classe politique au sein de laquelle le mot « éthique » doit résonner avec force. C’est le préalable à toute entreprise de transformation de notre nation« . Et « ceux qui se mettent en travers de cette voie sont prévenus. Ils seront sèchement écartés ».