Le gouvernement a réagi à la décision des confessions religieuses d’ouvrir les lieux de culte. Une volonté rejetée par le ministre de l’Intérieur qui précise qu’aucune ouverture de ces lieux ne sera possible sans l’aval de l’exécutif.
En réponse à une partie des leaders de confessions religieuses qui avaient pris la décision de reprendre leurs activités, le ministre d’Etat, ministre l’Intérieur, Lambert-Noël Matha et le ministre de la Santé Guy-Patrick Obiang Ndong ont rejeté cette volonté en indiquant qu’aucun acte de défiance ne sera toléré par le gouvernement.
À la faveur d’un point de presse tenu conjointement, les deux membres du gouvernement ont opté pour la fermeté. Aucune ouverture des lieux de culte ne sera autorisée tant que le gouvernement ne l’aura pas décidé, a indiqué le ministre Noël Lambert Matha. Indiquant que le gouvernement est en attente des rapports des différents comités chargés du contrôle et de la visite des lieux de culte sur toute l’étendue du territoire.
Ce rapport, à l’heure actuelle, n’est toujours pas disponible. Le gouvernement craint une nouvelle vague de la pandémie. « Le gouvernement s’y emploie et voudrait s’assurer de l’effectivité desdites mesures au regard de la résurgence ailleurs, et que la tendance baissière n’est pas éphémère », a indiqué le ministre.
Une crainte partagée par le ministre de la Santé le Dr. Guy Patrick Obiang Ndong. « Sur le plan international on observe une flambée des cas en raison du relâchement des populations ». Précisant que le gouvernement s’emploie à alléger les mesures gouvernementales sur l’ensemble des secteurs.
Lambert-Noël Matha a insisté sur la nécessité d’attendre l’aval de l’exécutif. L’allègement des mesures se poursuit pour tous les secteurs y compris le secteur religieux en tenant compte des effectifs, du protocole sanitaire, de la fréquence des cultes, a-t-il déclaré avant d’ajouter : Toute attitude qui sonne comme un défi à l’autorité publique ne sera pas tolérée .
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