Plusieurs personnes ont également interpellées lors de la reprise des manifestations contre un troisième mandat du président Condé.
Des heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont eu lieu mardi 29 septembre à Conakry, lors de la reprise des manifestations contre un troisième mandat du président Alpha Condé. Les autorités avaient interdit cette journée de mobilisation qui intervient à quelques semaines de la présidentielle du 18 octobre prochain.
Le Front national pour la défense de la Constitution (FNDC), qui a appelé à cette manifestation, a déclaré qu’un de ses dirigeants avait été interpellé et conduit dans un commissariat. Le gouvernement a confirmé l’arrestation d’une dizaine de personnes pour «attroupement illégal, voies de fait et dégradations de biens publics».
Des manifestations similaires, ponctuées de heurts et d’interpellations, ont eu lieu dans plusieurs autres villes de la Guinée. Depuis octobre 2019, le FNDC appelle régulièrement à manifester pour faire barrage à une nouvelle candidature du président Condé, au pouvoir depuis décembre 2010. Mais la manifestation de ce mardi n’a pas connu une forte participation comme celles d’il y a un an.
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