On assiste presqu’à un bras de fer entre le directeur général du Conseil gabonais des chargeurs (CGC), Liliane Nadège Ngari épouse Onanga Y’Obegue et 13 de ses salariés qui ont été licenciés en raison de fautes lourdes. Une nouvelle que les concernés ont apprise par une note d’information.
Sans plus de détails au sujet de la faute sanctionnée aux 13 employés du CGC licenciés en raison de fautes lourdes, Liliane Nadège Ngari indique dans sa note d’information comptant 15 ampliations que la gravité exceptionnelle des faits qui leur ont été reprochés, « a rendu impossible leur maintien dans notre établissement ».
Pour une nouvelle qui concerne le licenciement de 13 salariés du Conseil gabonais des chargeurs, la procédure à suivre pour mettre un agent au carreau n’aurait pas été respectée. Quand bien-même son mari est devenu il y a peu ministre à la Fonction publique. Face à cette nouvelle brutale, les agents ont saisi toutes les autorités compétentes pour trouver une solution à ce problème.
Depuis la publication de la note d’information, les 13 nouveaux chômeurs dont six femmes n’entendent pas se laisser faire. Ils ont refusé de déposer auprès de la direction des ressources humaines et des affaires juridiques, notamment au service du personnel, les badges, les cartes professionnelles et les clés des bureaux en leur possession.
A en croire à leurs propos, Liliane Ngari a failli depuis près de 7 ans à sa mission d’amélioration des conditions de vie et de rendre les agents du CGC un peu plus heureux. Jusqu’ici, elle est la seule capitaine à bord du navire, et peut faire le ménage quand elle veut.
Il y a lieu de rappeler que le CGC sort d’un mouvement d’humeur long de plusieurs mois, dont les banderoles vindicatives viennent d’être retirées des murs. Les grévistes ont dénoncé l’irrégularité des salaires, le mode de gestion de la structure, l’arrogance et le mépris pour les collaborateurs et agents.
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