C’est autour du thème « conscience verte : protection de la mangrove et des zones humides du Gabon » que l’Institut Culturel Hispano Lusophone (ICHL) de Libreville a tenu à célébrer l’édition 2019 de la journée mondiale de la mangrove.
Le 25 juillet de chaque année marque l’engagement mondial en faveur de la protection des écosystèmes des mangroves.
« Le Gabon détient des mangroves qui ont des particularités d’être très importantes du point de vue de la séquestration du carbone. Pour nous, c’est une ressource, un patrimoine à conserver. Nous sommes venus à cette journée pour le clamer haut et fort afin que notre écho puisse porter auprès des administrations, des bailleurs de fonds pour qu’on prenne des mesures pour la protéger» a souligné Médard Obiangf Ebanega, l’un des conférenciers par ailleurs président de l’Ong We need, en même temps enseignant-chercheur à l’Université Omar Bongo au département de géographie.
La mangrove assure un équilibre environnemental et freine les effets des changements climatiques et autres problèmes méthodologiques. La non conservation des mangroves serait source de plusieurs fléaux dont les inondations, les érosions côtières, les affres de la fin etc. c’est pourquoi, il est important d’agir afin de prévenir ce qui pourrait être une catastrophe.
Pour le Professeur Véronique Solange Okome Beke de l’Ecole Normale Supérieure de Libreville, fondatrice de l’ICHL « l’institut a jugé utile d’organiser une journée de réflexion sur le thème conscience verte : protection de la mangrove et des zones humides du Gabon. A première vue on dirait que le centre n’a pas d’intérêts puisque nous sommes un institut de promotion des langues.
Seulement, si nous situons la question de la mangrove dans les questions vives du moment, c’est-à-dire l’éducation au développement durable et la protection de l’environnement, nous allons nous rendre compte que le centre a un rôle important à jouer car il est constitué dans sa majorité d’enseignants, formateurs et de pédagogues.
Voulant aider le système éducatif gabonais à avancer sur le terrain d’une éducation au développement durable, nous pensons que cette journée était la bienvenue pour réunir aussi bien l’université, l’administration et la société civile pour mener ce début d’échanges utile à une action collective».
La journée de réflexion organisée par l’ICHL avec l’appui de certains partenaires dont l’administration publique, la Société des Brasseries du Gabon et les Ongs Keva, Plurméa et We need, visait à mutualiser les efforts entre éducation formelle, éducation non formelle et administration pour ensemble converger vers l’atteinte des objectifs de développement durable.
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