La lutte contre la corruption demeure l’un des principaux défis des pays africains. Et ce, malgré les initiatives mises en oeuvre sur le continent pour réduire ce fléau devenu comme une norme au sein de plusieurs pays.
En effet, même si la majorité des africains se disent contre la corruption, ils restent encore nombreux en Afrique.
« Effectivité de la coopération des institutions de lutte contre la corruption pour une gestion transparente des ressources naturelles » est le thème d’une rencontre qui se tiendra dans la capitale sénégalaise les 4 et 5 Mai 2018. Elle est organisée par l’Association des autorités anti-corruption d’Afrique (Aaaca).
Lors de cette rencontre, sont attendus les représentants d’une quarantaine de pays et d’institutions africaines. Ce sera une manière de lutter efficacement contre la corruption. Le combat n’est pas du tout facile. Mais, il requiert la coopération de tous les Etats et la sensibilisation de tous les acteurs publics et privés et doit induire une réflexion au plan des stratégies de lutte contre la corruption et des actions concrètes dans la mise en œuvre des politiques nationales.
Autrement, le choix de l’UA est fondamental. Il urge à inviter toutes les organisations de lutte contre la corruption à s’investir davantage pour au moins faire de 2018 une étape charnière pour combattre ce mal africain. Qu’on le veuille ou non, en Afrique, la mauvaise gouvernance et la corruption sont deux fléaux qui nuisent à l’émergence de l’Afrique sur le plan économique, politique et social.
Qu’est-ce que la mauvaise gouvernance? Qu’es ce que la corruption? Comment ces deux fléaux évoluent ils? Et comment y remédier? Voila les grandes questions auxquelles nous sommes appelés à en débattre avec toute la jeunesse africaine qui se trouve être la première victime dans un système ou ce sont ces deux fléaux qui dominent.
Pour remédier d’abord à la mauvaise gouvernance le peuple doit apprendre à sanctionner ses leaders politiques par « un vote sanction », le peuple doit sortir et manifester contre toutes les politiques politiciennes menées par les gouvernements. Il faudrait qu’ils sentent une menace pour changer les choses, on doit se doter d’un mécanisme de contrôle de l’action gouvernementale autre que celui du parlement car au parlement c’est toujours la même majorité entre gouvernement et l’Assemblée nationale.