Les manifestations se poursuivent toujours à Lomé et sur toute l’étendue du territoire togolais. On en annonce d’autres tout au long de cette semaine malgré l’interdiction de manifester en dehors des Week Ends. Car, l’opposition réclame toujours le retour à la Constitution de 1992.
Les manifestations d’hier ont fait 3 morts selon les autorités, 4 selon Amnesty International. Elles sont le résultat d’affrontement entre les forces de l’ordre et des milliers de manifestants. Ils se sont regroupés spontanément hier dans l’après midi après l’annonce du déferrement d’un Imam réputé proche de Tikpi Salifou Atchadam, président du Parti national panafricain (PNP), un parti de l’opposition. Provoquant le barrage de routes par des pneus brulés, et l’incendie des domiciles de membres de l’administration. L’imam inculpé, est accusé de pousser les populations à l’émeute.
Pour sa part, le gouvernement togolais se dit préoccupé par les impacts « négatifs » de ces manifestations sur l’économie du pays. Au micro de BBC, un des Conseillers spéciaux du président togolais a vivement dénoncé ses différentes manifestations. Car, dit-il, c’est un manque à gagner pour l’économie togolaise qui s’élève à plus d’un milliard de Francs Cfa par jour de manifestation. En conséquence, le gouvernement multiple des séances d’explications pour s’adresser aux populations Togolaises.
Le gouvernement togolais cherche à expliquer les conséquences énormes de ces manifestations sur l’économie du Togo. Pour rappel, depuis le 19 août dernier, des manifestations de rue se multiplient et continuent de se succéder dans le pays pour le retour à la Constitution de 1992 qui limite à deux le nombre de mandat présidentiel.
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