L’ex-première Dame de la Côte-d’Ivoire a brisé le silence en se rendant le week-end dernier à Moussou. Simone Gbagbo a prêché le pardon et témoigné la fidélité de Dieu dans sa vie.  Voici quelques extraits de son discours.

« Je suis là ce matin pour témoigner de la fidélité de Dieu dans ma vie. Je rends grâce d’abord à Dieu qui m’a accompagné, instruit et transformé pendant ma traversée du désert et qui a changé en oasis de paix. Mon Dieu m’a fait du bien. Il m’a ramenée de la mort à la vie. Comme Dieu passe par les hommes, c’est pourquoi je remercie le président Alassane Ouattara. c’est Dieu qui a incliné son cœur pour que nos portes de prison s’ouvrent et que nous soyons en liberté.

Mes remerciements s’adressent à tous les hommes et femmes de Côte d’Ivoire et hors du pays qui ont prié pour que nous soyons là. Je suis convaincue que notre libération est un miracle divin.

Mes remerciements vont également aux hommes de la ville d’Odienné. J’y ai vécu pendant 3 ans et demi dans la maison du général Youssouf Koné. Je n’ai jamais été malade.
 Tout mes remerciements au ministre Diakité Coty qui a été mon élève et qui m’a traité comme sa maman pendant qu’il était maire. 
Le couple burkinabé n’est pas en reste pour avoir pris soin de moi malgré les menaces de quelques personnes. J’ai eu la chance d’avoir à Odienné ma sécurité confiée à des Frci. Ils ont bien veillé sur moi…

À l’école de Gendarmerie j’ai été bien traitée. Les hommes en uniforme se sont comportés comme des jeunes frères. Ils m’appelaient tous « mamans ». Ma prière est que Dieu vienne en aide à tous les prisonniers politiques, militaires; et que tous les exilés rentrent dans une nation réconciliée et que plus jamais ne soit plus comme avant. Acceptons de pardonner. Dieu nous aime et a besoin du peuple de Côte d’Ivoire… « 

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