La violence sexuelle est un crime grave qui existe, dans une certaine mesure, dans toutes les sociétés en temps de conflit ou de paix. C’est l’avis du lieutenant-colonel Halimatou Diop Ndiaye. Elle travaille dans le service santé des armées de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar.
Dix ans après que les violences sexuelles en temps de guerre aient été officiellement reconnues comme une menace à la paix et à la sécurité, les violences sexuelles contre les hommes et les garçons ne reçoivent encore qu’une attention très limitée en matière de politiques et de recherches. Il faut que cela change. Les femmes continuent d’être des victimes soit par viol, agression sexuelle, traite de personnes, esclavage sexuel, prostitution forcée etc…Selon Sophie Huvé, auteure d’un rapport, « les violences sexuelles ont été vues pendant trop longtemps comme un dommage collatéral des conflits armés ». Tous les bons efforts doivent être conjugués afin de combattre cet horrible fléau qu’est la violence sexuelle en période de guerre et de conflit. Au Sénégal, les femmes crient leur ras le bol ; parce qu’elles subissent des violences. « ça suffit » disent-elles.
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