Après avoir rencontré le ministre de l’économie, Regis Immongault, le 7 mars à Libreville, le president des conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), Didier Lespinas a reconnu et dénoncé les mensonges de Veolia.
Suite au déclenchement de l’affaire Veolia, une délégation d’hommes français conduite par le président des conseillers du commerce extérieur de la France (CCEF), Didier Lespinas, est allée mercredi dernier à la rencontre du ministre de l’économie, Regis Immongault, pour s’enquérir de la situation. Les opérateurs économiques français inquiets, voulaient en effet savoir si l’affaire Veolia aura des repercussions sur les autres enterprises françaises implantées au Gabon comme l’a fait savoir une certaine opinion dans la presse.
Le ministre de l’économie a saisi cette occasion pour rassurer les opérateurs économiques français de ce que l’affaire Veolia n’est pas une vendetta contre les enterprises françaises implantées au Gabon. Mieux, elle ne va pas influencer l’ensemble des entreprises françaises, a rassuré Regis Immongault. Le patron de l’économie a précisé que le dossier Veolia avait un narratif qui lui était propre suite au contrat signé avec l’Etat gabonais en 1997. Par conséquent, rien à voir avec les autres enterprises françaises.
Au sortie de cette audience, le president du CCEF a reconnu que Veolia a fait de nombreux bruits dans la presse suite à la rupture du contrat qui le liait à l’Etat du Gabon. Didier Lespinas s’est même indigné de ce que plusieurs faits relayés dans la presse par Veolia n’étaient même pas fondés. Autrement dit, le president du CCEF parle des mensonges de la part de Veolia qui cherche à avoir gain de cause après la réquisition de sa filiale gabonaise, la Société d’Eau et d’Energie du Gabon (SEEG).
