Gabon : La première dame et Malika Bongo rendent visite au lieutenant Moussodji hospilasé

Afin de lui témoigner leur compassion, la première dame du Gabon, Sylvia Bongo et la fille du Président de la République, Malika Bongo Ondimba se sont rendues au chevet du militaire auteur de la célèbre phrase, « Je suis foutu… Je suis mort », le lieutenant Fustel Marien Moussodji, chargé des relations publiques et communication du Prytanée militaire du Gabon, qui s’est retrouvé interné à l’hôpital des Instructions des armées pour une hausse de tension artérielle, survenue à la suite d’un dérapage en plein direct de l’édition d’informations du 23 mai 2016 sur Gabon Télévision pendant la lecture d’un communiqué de son institution.

Venu lire un communiqué officiel invitant les jeunes à s’inscrire au concours d’entrée à l’école du Prytanée militaire, institution à laquelle il est en charge des relations publiques et de la communication, au cours du journal de 20h de la première chaîne de télévision nationale lundi dernier, le lieutenant Moussodji a subitement perdu ses moyens en lançant « Je suis foutu… Je suis mort ». Ce qui a entraîné le limogeage de son patron pendant que lui-même a été admis à l’hôpital, où la famille présidentielle est venue le réconforter. Sylvia Bongo Ondimba reconnue pour son rôle de protection des personnes défavorisées et démunies, était à la tête de la délégation.

Cette affaire qui fait un tapage à l’échelle internationale s’est produite quelques minutes après que le lieutenant ait commencé à lire son communiqué, et quand il s’est soudainement rendu compte qu’il venait inconsciemment de prononcer une partie de son texte qui visiblement ne devait pas être lue : « Il s’agit d’une occasion singulière donnée aux Gabonais des deux sexes, de poursuivre leur scolarité dans un environnement épargné des grèves ».

La famille présidentielle venue soutenir le lieutenant Moussodji

Malgré la proposition qui lui sera faite par la journaliste de poursuivre la lecture de son communiqué, le militaire, visiblement troublé et affaibli par la bourde qu’il venait de faire, a préféré tout arrêter. Selon des témoins, il serait sorti des locaux de la chaîne de télévision abattu, et les techniciens de ce média public sont venus à son secours pour le remonter le morale.

Des sources militaires, on apprend qu’aucune sanction ne sera retenue contre lui, mais son chef par ailleurs, accusé de n’avoir pas respecté la procédure de validation d’un communiqué militaire, a perdu son poste.

Entretemps, la vidéo fait le tour des réseaux sociaux. Elle est devenue en quelques heures, la vidéo gabonaise la plus partagée. Le militaire qui craignait des lourdes sanctions de sa hiérarchie bénéficie, fort heureusement, d’une immense vague de sympathie.

Le lieutenant Moussodji qui craignait d’être radié des effectifs militaires après cet épisode de sa vie, est à l’opposé devenu pour le moment l’homme le plus célèbre du Gabon et de la toile au-delà des frontières. Toutefois, nous lui souhaitons tous un prompt rétablissement.

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