« Je félicite le gouvernement et le peuple centrafricains d’avoir franchi cette étape importante. Je souhaite saluer le rôle essentiel joué par la région pour rétablir l’ordre constitutionnel en République centrafricaine. J’encourage tous les acteurs concernés à continuer à mettre l’accent sur les mesures visant à parvenir à une paix durable en République centrafricaine, y compris dans le cadre du Comité », a déclaré le Secrétaire Général des Nations Unies, Ban Ki-Moon dans un message lu par son représentant en Afrique centrale, Abdoulaye Bathily. C’était lors de la 42ème Réunion ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations Unies, en charge des questions de sécurité en Afrique centrale, qui s’est tenue le 6 juin 2016 à Bangui, la capitale de la République centrafricaine.
La 42ème Réunion ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations Unies, chargé des questions de sécurité en Afrique centrale, qui a eu lieu le 6 juin 2016 à Bangui (Centrafrique), a été l’occasion pour le patron de l’UNOCA, d’exprimer la préoccupation de Ban Ki-Moon, quant au climat d’insécurité et des tensions liées aux élections et aux attaques terroristes, en Afrique centrale. Il a par ailleurs, invité la communauté sous-régionale et internationale, à un soutien continu à la Force multinationale mixte.
« La sous-région reste en proie à de nombreux défis sécuritaires, notamment les attaques menées par Boko Haram. Ces attaques ont de graves conséquences dans les domaines humanitaire, des droits de l’Homme et socioéconomique. Par conséquent, l’Organisation des Nations Unies appuie l’élaboration d’une approche globale pour lutter contre Boko Haram qui s’attaquerait aux causes profondes de cette menace. J’appelle à un soutien continu à la Force multinationale mixte », a déclaré Abdoulaye Bathily en livrant le message du secrétaire Général de l’ONU.
Cette 42ème Réunion ministérielle a servi de cadre aux experts, qui se sont réunis du 6 au 9 juin, avant la rencontre des ministres du 10 juin, qui a permis à ces derniers de scruter les dossiers sécuritaires de la sous-région. Dossiers repartis en différents points tels, la piraterie maritime dans le golfe de Guinée, la prolifération des armes légères et de petit calibre, le phénomène du braconnage et du trafic illicite des espèces sauvages, les tensions électorales, le trafic de drogues, la criminalité transnationale organisée, les groupes armés et terroristes, etc. Et, à la clé, la lutte contre Boko Haram et l’Armée de résistance du Seigneur (LRA).
« Je demeure préoccupé par les tensions liées aux élections dans la sous-région de l’Afrique centrale, et qui ont parfois donné lieu à des actes de violence. Ces événements compromettent les initiatives en cours visant à consolider la stabilité, le développement et la démocratie ainsi que les efforts d’intégration nécessaires dans l’ensemble de la région », a livré Abdoulaye Bathily au nom de Ban Ki-Moon.
Selon M. Bathily, le Secrétaire Général de l’ONU a dit que Bangui était véritablement le meilleur cadre pour cette réunion, au vu de la conclusion pacifique de la récente transition politique.
Il n’a pas été omis de relever que la sous-région doit encore relever de nombreux défis en matière de sécurité face aux attaques cruelles de Boko Haram.
A cet égard, l’Organisation des Nations Unies s’engage à accompagner l’élaboration d’une approche globale visant à lutter contre Boko Haram à se penchant sur les causes profondes de cette gangrène.
Ban Ki-Moon a invité les dirigeants et les citoyens non seulement de la Centrafrique, mais également de la sous-région toute entière, à œuvrer en toute bonne foi afin de parvenir à un règlement pacifique des tensions et parvenir à un dialogue et conforme aux cadres juridiques, aux normes démocratiques et aux aspirations plus vastes de l’électorat.
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