En Côte d’Ivoire, le processus de retour des réfugiés s’accélère. C’est le résultat d’une récente réunion de 3 jours entre le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) et le gouvernement ivoirien. La rencontre a eu lieu à Abidjan. Les deux parties envisagent de trouver des solutions durables pour le retour de quelque 50.000 réfugiés. Ils ont quitté le pays pendant la crise post-électorale de 2010-2011.
Les autorités ivoiriennes et le HCR souhaitent le retour de 25.000 réfugiés ivoiriens par an. Ils se sont mis d’accord à l’occasion d’une réunion à Abidjan. Ces réfugiés sont partis du pays pendant la crise post-électorale qui a tué 3.000 personnes en cinq mois.
Mais, quelques problèmes se posent et mettent un obstacle à ce projet de retour des réfugiés. Ils sont d’ordre logistique. Également les réticences des réfugiés du Ghana et du Togo, majoritairement proches de Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien.
Allassane Ouatara, l’actuel Chef de l’Etat souhaite à travers cette opération, procéder à la réconciliation nationale.
Le HCR a affirmé que plus des deux tiers des 300.000 réfugiés ayant fuit sont déjà rentrés. 20.000 autres seront toujours au Liberia, 7.000 en Guinée et 11.000 exilés pro-Gbagbo au Ghana, environ 2.000 au Togo.
Liz Kapam Ahua, la représentante régionale du HCR explique. « Aau Ghana, sur les 11.000, seuls un ancien ministre et cinq autres personnes sont rentrés le 30 juin dernier. » Au Togo, on en compte 9 sur 2.000.
« Les réfugiés ont peur d’être attaqués par leurs voisins et ils souhaiteraient être plus rassurés », a-t-elle ajouté.
D’après elle, certains radicaux pro-Gbagbo encourageraient les réfugiés à ne pas rentrer. Ce qui l’a amené à des activités de sensibilisation. Elle a même organisé des visites au pays des réfugiés qui devront témoigner de la situation aux autres.
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