Cette interrogation peut être reformulée de la manière selon laquelle est-il possible au RDPC de trouver un candidat sans éclats de voix après Paul Biya ? La préservation de l’intérêt national continuera t-elle à primer dans les esprits des barons du régime ? Les institutions du pays auront-elles encore une valeur ? Quel rôle jouera l’armée et la police appelées à protéger et assurer l’intégrité territoriale.
On pourra ainsi faire face à la force de l’argent détourné dans les caisses de l’Etat au niveau des positions politiques divergentes. Les alliances tribales seront à l’ordre du jour parce qu’au Cameroun, aucune tribu ne peut se prévaloir une majorité dans l’électorat. Il est primordial pour le Cameroun de retrouver parmi ses fils un homme capable de réunir tout le peuple autour d’une même table pour placer en meilleure posture les intérêts supérieurs de la nation, l’honneur, le pardon et le patriotisme.
Comme dans les familles nombreuses, les enfants d’un même père sont des agneaux quand ce dernier vit encore. A peine le chef de famille ferme les yeux, tout le monde se déguise en Panthères, en loups, en prédateurs. « Nos hommes politiques au Cameroun doivent échapper à ce métamorphisme qui ne peut qu’entrainer notre pays dans le désastre ».
Chaque nation n’a qu’un seul père, un seul président de la république chef de l’Etat qui choisit ses collaborateurs issus des origines diverses pour la bonne marche des affaires du pays. Les intérêts égoïstes des uns et des autres, l’ingérence de la communauté internationale obstruent toute bonne transition politique pour pousser le peuple dans le chaos.
Les exemples politiques de la RCA, de la Cote d’Ivoire et les autres pays de guerre doivent éloignés les camerounais toute idée de violence, de génocide, de règlement de compte, de tribalisme car tout roi vient de Dieu.
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