L’acte de nomination du secrétaire général de la Commission Nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme s’appuie sur un texte inexistant. Le décret de Chi Asafor Cornelius est nul et de nul effet.
Ce qui frappe à première vue est le constat de la légèreté dans le traitement des dossiers au sommet de l’Etat. Les hauts cadres du secrétariat général de la présidence de la République viennent de faire signer au chef de l’Etat un décret qui est nul et de nul effet.
Les dispositifs du décret nº2017/166 du 25 avril 2017 portant nomination du secrétaire général de la commission Nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme sont erronés. Ces dispositifs font ressortir selon le décret du 25 avril 2017 que ladite commission a été créée par la loi nº2017/013 du 23 janvier 2017. Cette loi n’existe nulle part et rend donc ce décret sans objet.
Le président Biya a cru répondre aux attentes des Camerounais et de la communauté internationale en nommant le secrétaire général de la commission Nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme qui était attendu pour le démarrage effectif des activités de ladite commission.
