Quels enjeux et pour qui ? En tout cas, les politiques commencent à manœuvrer sur le landerneau politique, à cause des enjeux politiques.
Une chose est certaine. L’on peut dire sans risque de se tromper que les législatives battront leur plein au Gabon. Des législatives qui vont résonner.
Pour les partis traditionnels, ils sont en décomposition. Elle s’accélère au fur et à mesure ; on constate les départs successifs de cadres de l’Union nationale. Nombreux sont ceux qui ont claqué la porte avant la tenue d’un conseil de discipline convoqué pour statuer sur leurs cas. Estelle Ondo a été exclue bien avant.
Le constat est amer à cause des cascades de départ. Certains ont accepté d’entrer au gouvernement. On avait beaucoup crié sur eux ; plusieurs avaient dénoncé leur comportement. Mais le constat est là. Les fangs adhèrent à Démocratie Nouvelle de René Ndemezo’o et les Nzebi et autres du sud vont à Les Démocrates de Guy Nzouba Ndama. Le PDG a aussi sa part du gâteau.
L’ancien Premier ministre, Jean Eyeghé Ndong, avec son mouvement, hésite encore entre créer un parti et adhérer à un autre. Une chose est vraie que plusieurs partis vont participer à ces élections.
Participation de nombreux partis politiques
De nombreux partis devraient donc participer à ces élections. Alliances éphémères et naissance de nouvelles formations. C’est pour déclarer une recomposition du paysage politique gabonais.
Bien entendu, on avance cette thèse. Mais, cela dépendra du poids des uns et des autres au sein de la nouvelle Assemblée nationale.
Compte tenu de tout cela, est-ce un avantage pour Ali Bongo Ondimba ? Les tractations se poursuivent ; on en parle partout. Mieux, des formations politiques se livreront sans nul doute à une bataille tenace. Les élections législatives sont-elles certaines ? L’on en saura davantage dans les tout prochains jours.
