Ancien commandant des troupes au front au sud-ouest, le général Melingui Nouma, qui bénéficiait pourtant de la haute confiance du président Paul Biya, va officier désormais comme inspecteur des forces à l’état-major de l’armée.

Par décret présidentiel, il est remplacé par un colonel. Au-delà de la recherche de l’efficacité sur le terrain, c’est suffisant pour comprendre que la sanction est réelle.

Jadis homme de confiance, le général Melingui comme commandant de la 21e brigade d’infanterie motorisée, qui renvoie sur le plan militaire, à la région du sud-ouest, en zone anglophone, perd toute sa confiance auprès du président camerounais qui a choisi le colonel David Jotsa pour le remplacer. Dans la même veine, un autre chef d’état-major des forces de l’armée de terre, dans la région du sud-ouest a été également désigné là encore. Paul Biya a promu un colonel, Ngué Mongo II Blaise Moseley.

Promu général de brigade, le 29 juin 2017, il avait aussitôt été affecté pour gérer les opérations militaires dans la région du sud-ouest, alors en proie à des velléités sécessionnistes, le général de brigade Melingui Nouma Donatien serait à la base d’une vive polémique sur ses propos qui reconnaissaient les dérives militaires dans le sud-ouest du Cameroun. « Nous ne brûlons que les maisons où on découvre des armes », avait-il avoué à la presse étrangère.

Relevé au front, à quelques jours de la célébration de la fête nationale du Cameroun, le général avait auparavant occupé les fonctions de chef de groupement de protection à la direction de la sécurité présidentielle, puis commandant de la très stratégique brigade du quartier général à Yaoundé, en 2013 et 2016.

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