L’Afrique, Passerelle Historique Vers Le Sionisme. C’est le chapitre deux du livre que le président directeur du groupe walf fadjiri vient d’éditer. Dans cet ouvrage, il évoque beaucoup de choses, notamment la souffrance des Africains.

« L’Afrique, de manière générale, paraît infime dans ce jeu international. Or, elle constitue un catalyseur nécessaire pour l’atteinte de certains objectifs », explique Sidy Lamine Niasse dans son ouvrage.

Ce n’est qu’après avoir aidé à exécuter une mission qu’elle disparaît à nouveau, dit-il. L’Afrique, selon lui, s’offre en réceptacle des initiatives, pour devenir un préambule à ce qui se prépare. Ainsi, l’incendie de la mosquée Al Aqsa avait incité à la mise en place de l’Organisation de la conférence islamique (Oci) au Maroc, en 1969. Puis, le royaume chérifien fut désigné pour présider le Comité Al Qods en 1975.

Ensuite, en 2002, lors d’une réunion au Maroc, ce Comité, démembrement de l’Oci, a désigné le Sénégal pour soutenir le Comité exécutif des Nations-Unies pour la protection des droits du peuple palestinien. Une distinction qui place les deux Etats dans une position stratégique et qui leur permet de jouer un rôle fondamental dans le dossier israélo-islamique.

Depuis les années 30, explique-t-il, bien avant même l’occupation israélienne, le courant sioniste s’est intéressé à l’Afrique. Il a fait rappeler dans son livre « que la souffrance des Africains, la discrimination raciale, le traitement qui leur a été infligé en Amérique et en Europe, répondait à des considérations d’ordre ethnique et racial. Et à des circonstances conjecturales qui ne peuvent pas être appliquées aux sionistes ».

Mais, malgré tout, fait-il constater, ces derniers ont tout entrepris pour comparer les parcours historiques des peuples africains et juifs. Juriste, enseignant, journaliste et guide religieux, Sidy Lamine Niasse est un homme public sénégalais. Il est le fondateur et le Président directeur général d’un Groupe de presse sénégalais.

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