La sensibilisation des femmes sur la campagne «Octobre rose» consacrée au dépistage des cancers féminins a démarré lundi 1er octobre 2018. Effectuant une tournée des structures sanitaires de Libreville, le ministre de la Santé et de la Famille, Denise Mekam’ne est allée sensibiliser et encourager les femmes
Le ministre de la santé a échangé avec le personnel soignant et particulièrement avec les femmes. Partout où elle est passée, au Centre hospitalier universitaire d’Owendo (Chuo), au Centre de santé de la Payrie, en passant par les centres de santé de Lalala et de Glass, elle s’est adressée en ces termes : «Faites-vous dépister afin de savoir si vous êtes en santé ou pas. Faites-le et invitez sœurs, vos amies, vos tantes à le faire aussi», expliquant que le dépistage prévient la maladie.
Pour rassurer les femmes, elle a fait remarquer que se dépister du cancer du sein ou de l’utérus ne veut pas dire qu’on est malade. Le mois d’octobre est celui de l’intensification des dépistages. Les objectifs poursuivis sont d’amener le maximum de femmes à se faire dépister. Pour le ministre de la Santé, le dépistage est une activité de prévention. Quand on est dépisté, on connait son état de santé et s’il y a des anomalies, on a la possibilité de référer les malades vers les structures plus adaptées pour une prise en charge. Il a été démontré que lorsque le cancer féminin est pris en charge très tôt, on s’en sort très bien aussi,
Il y a lieu de souligner que l’année dernière près de 10.000 femmes ont été dépistées. Pour cette année, les organisateurs d’Octobre rose espèrent que ce chiffre sera dépassé. «Pour la première journée, nous avons déjà 104 femmes dans une seule structure sanitaire comme celle de la Peyrie. Quatre ont été référées. Cela veut dire que cette année, les chiffres seront encore plus importants», a prédit Denise Mekam’ne.
