Lors de son passage à Paris il y a quelques semaines, le ministre de l’économie et des finances chargé des solidarités du Gabon, Roger Owono Mba, au detour d’une interview accordée à notre confrère Jeune Afrique a déclaré que son pays visait une croissance de 5% en 2020.
Le prix du baril de pétrole est passé d’un peu plus de 85 dollars entre 2013 et 2016 à un peu plus de 25 dollars aujourd’hui. Le Gabon qui est fortement dépendant des rentes pétrolières a dû recourir aux institutions de Bretton Woods pour tenir le coup et continuer à assumer ses charges.
Le president Ali Bongo Ondimba a alors dû prendre des mesures courageuses mais salvatrices pour assurer la relance de l’économie du pays. Meme si lesdites mesures n’ont pas fait que des heureux malgré leurs impérieuses nécessités, la banque mondiale et le FMI ont salué leur annonce surtout leur mise en place, car l’impact a été immédiat.
Il était devenu nécessaire de mettre un terme à la trop forte dépendance du paiement du pays envers les rentes pétrolières mais aussi de miser désormais sur la diversification. Le chef de l’État a alors fait ces choix ambitieux.
Le résultat, Roger Owono Mba annonce qu’avec ces partenaires techniques et financiers, l’économie du Gabon devrait connaître une croissance de 3% d’ici au 31 décembre 2019 et s’établir autour des 5% d’ici à 2020.
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