Le nombre de morts est passé de 12 à 42, alors qu’une réunion de crise est prévue ce jour notamment pour définir les mesures urgentes à prendre pour l’aménagement de la zone sinistrée.
Le nombre de personnes tuées dans le glissement de terrain survenu dans la nuit de lundi dernier à Bafoussam, dans l’Ouest du Cameroun, est passé à 42, selon un nouveau bilan provisoire lu en début de soirée mardi à la télévision nationale. Un premier bilan parlait de 12 morts. Ces chiffres pourraient être revus à la hausse. «Il y a plusieurs corps qui sont enterrés. Les opérations de sauvetage sont en cours. On verra à la fin pour pouvoir faire un bilan exact de la situation», a déclaré le gouverneur de la région de l’Ouest, Awa Fonka Augustine.
En attendant la fin des opérations de sauvetage en cours, le gouvernement a débloqué de fonds pour venir en aide aux rescapés. «Le président Paul Biya m’a demandé de fournir une aide financière urgente à ceux qui ont perdu tous leurs biens et ont faim, sans nourriture et sans eau. Nous allons examiner leurs besoins et voir ce qu’il faut faire le plus tôt possible», a déclaré le ministre de la Décentralisation et du Développement local, Georges Elanga Obam, qui a distribué de l’argent aux survivants.
Le chef de l’Etat a également adressé ses condoléances aux familles des victimes. Une réunion de crise avec les riverains impactés est prévue ce mercredi 30 octobre 2019 dans les services du gouverneur de l’Ouest. L’objectif est notamment d’arrêter les mesures urgentes à prendre pour l’aménagement de la zone sinistrée. Mais aussi «d’examiner les voies et moyens pour faire respecter les prescriptions d’urbanisme et les règles de construction édictées dans cette zone (…) afin d’éviter que de telles catastrophes se reproduisent dans le futur», indique communiqué du ministère de l’Habitat rendu public mardi en fin d’après-midi.
Le glissement de terrain survenu au quartier Gouache 4, dans le 3e arrondissement de Bafoussam, a été provoqué par les pluies diluviennes qui s’abattent depuis quelques jours dans la vie. Au moins 120 personnes vivaient dans ce quartier au moment des inondations et du glissement de terrain, selon les estimations.
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