Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus : « Si tous les pays sont touchés, les plus pauvres payent le prix fort »

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En Afrique, les décès prématurés provoqués par la pollution de l’air ont augmenté de 36% entre 1990 et 2013, révèle une étude de l’OCDE. Les problèmes respiratoires suivent la croissance des villes, dont la population augmente de 20% tous les cinq ans. Un fléau supplémentaire pour un continent.

Les régions d’Asie du Sud-Est et du Pacifique occidental enregistrent les niveaux les plus élevés de décès causés par l’air vicié, avec respectivement 2,4 et 2,2 millions de morts. Viennent ensuite l’Afrique, la région de Méditerranée orientale (environ 500 000), puis l’Europe (environ 500 000) et les Amériques (plus de 300 000).

Selon la base de données de l’OMS sur la qualité de l’air en milieu urbain, qui couvre 4300 villes dans 108 pays, 98% des villes de plus de 100 000 habitants dans les pays à revenus faibles ou moyens ne respectent pas les normes de l’organisation. En Afrique du Nord, les moyennes annuelles de pollution dépassent souvent de plus de 5 fois les limites fixées par l’OMS.

Cela « représente un risque majeur pour la santé des populations », explique le Dr Maria Neira, directrice du Département Santé publique de l’OMS.

Pour dire vrai, le vrai problème est jusqu’ici mal évalué. On tourne toujours en rond. Mieux, la situation est catastrophique dans plusieurs pays du continent africain, surtout ceux des pauvres. Ils sont les plus marginalisés. Autrement, ces pays sont touchés dangereusement.

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Mapote Gaye
Mapote Gaye journaliste Sénégalais Consultant. Formateur en communication, Marketing et Management

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