Edgard Anicet Mboumbou Miyaku : « Trop parler est signe d’agitation, juste agir »

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Le ministre gabonais de la Justice, Edgard-Anicet Mboumbou Miyaku a réagi à l’affaire du viol sur mineur qui anime l’actualité en ce moment au Gabon.

C’est sur son compte Twitter que le ministre de la Justice, Egdard-Anicet Mboumbou Miyaku a émis ses avis sur l’affaire de viol sur mineur. Depuis le début du scandale, il a prêché la pondération et l’observation des règles de la justice dans le règlement de l’affaire.

C’est ainsi que le procureur a annoncé le lancement d’un mandat d’arrêt international contre le principal suspect. Commentant cette décision sur Twitter, le ministre a indiqué que « trop parler est signe d’agitation, juste agir. La justice, à travers le Procureur de la République, suit son cours« .

Un commentaire qui semble venir en échos aux différentes informations qui l’accablent depuis quelques temps sur les médias et les réseaux sociaux. Un emballement, qui pourraient, de l’avis de son entourage, être actionnées par des mains qui en voudraient au ministre.

Rancœurs ?

Des rancœurs qui pourraient être nourries par l’affaire kevazingote qui a pourtant révélé la détermination de Edgard-Anicet Mboumbou Miyaku de suivre la volonté du président Ali Bongo Ondimba qui ne veut plus faire de quartier à la corruption. Il y a aussi cette récente volonté affichée d’en finir avec les bars et autres lieux de beuverie situés aux abords des établissements scolaires.

Il faut noter enfin que le ministre de la Justice et en charge de l’intérieur, qui soutient la jeunesse (il a récemment soutenu un jeune footballeur qui se rend en Europe pour suivre des entraînements), figure parmi les militants les plus fidèles du parti au pouvoir, le Parti démocratique gabonais (PDG). Membre du Comité Permanent du Bureau Politique du parti pour le compte de la Province de la Nyanga, l’inspecteur Principal des Postes et Télécommunications de formation, et avant d’être nommé le 10 juin 2019, Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur, de la Justice Garde des Sceaux, il est élu député à l’Assemblée nationale depuis 2006.

Après son entrée au gouvernement le 09 janvier 2017 en qualité de Ministre délégué auprès du Ministre du Budget, chargé du Budget  et du Financement des Pensions, il a été successivement nommé Ministre délégué auprès du Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures, des Travaux Publics et de l’aménagement du Territoire, le 28 septembre 2017, Ministre de la Justice et des Droit Humains, Garde des Sceaux le 20 février 2018, avant d’être le 04 mai de la même année, élevé au haut rang de Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et des Droits Humains, Garde des Sceaux, par le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba.

Un parcours qui renseigne sur les compétences de l’homme et appelle aussi à diriger les critiques et les remarques dans le sens de la positivité, de la construction, de l’unité de l’ensemble des Gabonais. Ce dont a surtout besoin le Chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba pour relever les défis qui se posent au Gabon.

Lire aussi Gabon : Le ministre de la Justice est contre l’interprétation des magistrats

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Abdoulaye TRAORE
Correspondant Africtelegraph au Burkina.

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