Trouver des solutions pour lutter contre l’insalubrité dans laquelle est plongée la capitale gabonaise depuis quelques semaines. Tel a été l’objectif de la réunion d’urgence convoquée le 25 avril dernier par l’édile de Libreville.
Rose Christiane Ossouka déplore le fait que depuis quelques semaines, Libreville ressemble à nouveau à ce qu’elle était lorsqu’elle est arrivée à l’Hôtel de ville, en février 2014.
Plus qu’une simple réunion d’urgence, les hommes politiques, les ONGs et les syndicats qui ont pris part à la rencontre autour de l’édile de Libreville, ont tenté de définir ensemble, un système de gestion des ordures ménagères. Presque la quasi-totalité des points de collecte d’ordures ménagères sont saturés, aussi bien à Libreville qu’à Akanda. Une situation consécutive, en grande partie, aux énormes difficultés financières auxquelles est confrontée Averda qui a pour mission première de collecter les ordures ménagères. Les déchets générés par les opérateurs économiques et les industriels, notamment, ne peuvent être collectés que sur contrat.
Pour Rose Christiane Ossouka, en cas de rareté des ressources financières, « nous avons la possibilité de rendre la ville propre en adoptant un certain comportement ». Les populations, selon elle, doivent avoir une attitude citoyenne. Elle exhorte les populations à adopter des comportements responsables en évitant notamment de jeter les ordures dans les endroits autres que les points de collecte.
Vivement que les recommandations de la réunion d’urgence soient mises en application dans les prochains jours.