L’élection présidentielle samedi 31 octobre a été marquée par des tensions, avec au moins deux morts sur le carreau.
Heurts avec la police, affrontements intercommunautaires, bureaux de vote saccagés, routes barrées… L’élection présidentielle samedi 31 octobre en Côte d’Ivoire a été émaillée de violences. Au moins deux morts ont été recensés à l’intérieur du pays, selon l’AFP qui cite un responsable de sécurité. L’opposant Pascal Affi N’Guessan a quant à lui annoncé «une douzaine de morts» et 90% des bureaux de vote bloqués dans le sud du pays.
Les heurts ont eu lieu en majorité dans les fiefs de l’opposition qui avait appelé à la «désobéissance civile» et à un «boycott actif» du scrutin. Ce, pour protester notamment contre la candidature à un troisième mandat du président sortant Alassane Ouattara, jugé anticonstitutionnel. Au moins 30 personnes sont mortes depuis août lors de manifestations qui ont viré aux affrontements intercommunautaires, après l’annonce de la candidature d’Alassane Ouattara.
A la veille du scrutin, des milliers d’Ivoiriens ont fui les grandes métropoles du village, redoutant des violences post-électorales. Comme celles de 2010 qui avaient fait 3.000 morts à la suite du refus du chef de l’Etat sortant, Laurent Gbagbo, de reconnaître sa défaite face à Alassane Ouattara.
