Présidentielle au Kenya : Le vote du parlement intervient après le retrait d’Odinga

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À quinze jours du scrutin présidentiel au Kenya, le Parlement vient d’approuver des modifications de la loi électorale. Des changements controversés dans un contexte politique très confus.

Le vote du Parlement intervient un jour après que l’opposant Raila Odinga ait annoncé qu’il retirait sa participation au scrutin prévu le 26 octobre prochain.

L’approbation par l’Assemblée nationale d’amendements visant à modifier la loi électorale ne souffrait d’aucun suspense. Car, non seulement les députés du Jubilee, parti du président sortant Uhuru Kenyatta, y sont majoritaires, mais les élus de la coalition d’opposition NASA ont de leur coté boycotté ce processus depuis son lancement.

Selon le chef de file de la majorité à la chambre, Aden Duale, il s’agit des dispositions, qui, visent à assurer que la volonté des électeurs kényans soit protégée face aux intentions maléfiques de quelques-uns, concernant le décompte des voix et le fonctionnement de la Commission électorale (IEBC), chargée d’organiser les élections et accablée par la Cour suprême, dans son verdict du 1er septembre annulant la première élection.

Faut-il souligner que début octobre, une quinzaine de diplomates internationaux s’en était également alarmée, estimant par la voix de l’ambassadeur américain Robert Godec que ce changement de la loi électorale en pleine période d’élections s’opposait aux meilleures pratiques internationales en la matière. Ainsi, l’une d’elles stipule que si un candidat se retire d’une présidentielle organisée à la suite de l’invalidation d’un précédent vote, l’autre candidat est automatiquement déclaré vainqueur.

Par ailleurs, Uhuru Kenyatta s’est engagé sur son compte Twitter à signer les nouveaux amendements lorsqu’ils lui seront présentés après un passage au Sénat. Egalement dominé par le parti Jubilee.

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William Tambwe
William Tambwe, chroniqueur et éditorialiste pour Africtelegraph.

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