Le coup d’envoi a été donné jeudi. Les candidats en lice ont jusqu’au 22 décembre, soit un mois pour convaincre le peuple. L’opposition divisée va en rang dispersé, tandis que le camp présidentiel déjà omniprésent affiche une sérénité.
La campagne présidentielle est officiellement lancée en République Démocratique du Congo. 21 candidat au total sont en lice pour la magistrature suprême au scrutin du 23 décembre prochain.
Ils ont un mois, soit jusqu’au 22 décembre à minuit pour convaincre le peuple congolais. Dans les états-majors des partis ça bouge. Chaque parti va déployer de gros moyens notamment logistiques pour faire le tour du pays et présenter son offre à travers les meetings afin de convaincre le peuple.
Parmi les 21 candidats en lice, quatre retiennent plus l’attention des électeurs. Il s’agit de celui de la majorité présidentielle Emmanuel Ramazani Shadary du Front commun pour le Congo ( FCC), celui de la coalition de l’opposition Lamuka incarnée par Martin Fayulu. Mais aussi de l’UDPS porté par Felix Tshisekedi et de l’UNC avec Vital Kamehre.
Le premier constat qui se dégage à priori est que le FCC de Shadary, déjà en précampagne, est omniprésent sur le terrain et affiche une certaine sérénité, tandis que l’opposition, divisée, se lance dans cette course en rang dispersée.
En plus, l’opposition ne cesse d’accuser le pouvoir de favoriser son candidat Emmanuel Shadary du FCC en mettant à sa disposition les moyens d’Etat. Cette opposition qui va en rang dispersé peine a réunir les moyens de campagne. En dehors des poids lourds, plusieurs candidats auront du mal à se déployer en raison du manque de moyen financiers.