L’Afrique est le continent le moins développé et le moins avancé du monde. La situation économique du continent progresse rapidement mais pose la question, dans un contexte de forte progression démographique, de sa capacité à faire face au chômage de masse qui s’étend.
Le Nigeria, l’Afrique du Sud et les pays du Maghreb sont plus prospères que les pays de l’Afrique centrale et l’Afrique de l’Ouest. Les disparités régionales sont si importantes que l’Afrique subsaharienne et le Maghreb sont souvent analysés séparément.
Le continent est extrêmement riche en ressources naturelles (du sous-sol notamment), mais celles-ci sont exportées non transformées via des contrats mal négociés et peu profitables aux Africains, d’où un très faible apport bénéfique sur la situation économique de ces pays. L’exploitation en bonne et due forme de toutes ces ressources, une bonne gouvernance économique des pays africains ainsi qu’une redistribution équitable des richesses générées suffiraient certainement à faire reculer la pauvreté des populations.
Le secteur des services représente la plus grande part du PIB avec 44,7 %, suivi de l’industrie (41,5 %) et de l’agriculture(13,8 %). En 2006, les secteurs industriel et agricole ont enregistré la plus forte croissance avec respectivement 5,7 et 5 %.
Avertissement du FMI
Mais attention, avertit le FMI, dans des pays comme le Tchad et la Zambie les administrations accumulent les arriérés de paiement envers les entreprises et cela menace les équilibres sociaux.
Le président Erdogan, lors de sa dernière visite au Mali, avait déclaré le lancement des études de faisabilité du projet d’un métro-bus visant à fluidifier la circulation de Bamako. Ce projet est confié au groupe turc KALYON, spécialisé dans plusieurs branches des transports et d’infrastructures en Turquie et à l’étranger.
De même que les autorités tanzaniennes ont attribué, en février 2017, la deuxième phase de la construction de son réseau ferroviaire à moyenne vitesse au géant turc des BTP, YAPI MERKEZI, pour un coût global de 1,9 Md$. Ce tronçon long de 422 km reliera les villes de Morogoro et Makutupora, situées dans le centre du pays.