Les catastrophes naturelles sont de plus en plus nombreuses et de plus en plus fréquentes, et affectent la plupart des pays d’Afrique. Ses effets plongent 26 millions d’individus dans la pauvreté. Ils occasionnent également 520 milliards de dollars de pertes.
Sécheresses et inondations ont des conséquences graves sur la sécurité alimentaire et hydrique en Afrique. On sait que les sécheresses et les inondations passées ont énormément coûté humainement et économiquement à l’Afrique orientale et australe.
En 1998, les inondations d’Afrique orientale liées à ENSO ont causé des souffrances et des pertes humaines, et provoqué d’importants dommages sur l’infrastructure et les récoltes du Kenya (Magadza, 2000). Les inondations au Mozambique en 2000 et en 1997-1998 au Kenya ont requis une aide d’urgence conséquente : des centaines de personnes ont trouvé la mort et des milliers d’autres se sont vu obligées de quitter leurs foyers.
Lors du forum de Dakar en 2001, en présence de délégations venues de 6 pays d’Afrique, des Institutions de la Banque Mondiale et du Système des Nations-Unies, pour le sommet mondial sur le développement durable, le confirmaient.
Les tentatives de solution par une bonne maîtrise de l’eau donnent encore des résultats mitigés : les politiques de développement agricole renvoient à des réformes visant plus l’assainissement du secteur (désengagement de l’État de toutes les fonctions marchandes au profit du secteur privé ; libéralisation des prix aux producteurs des produits agricoles et libéralisation des importations), une croissance supérieure au croît démographique, la sécurité alimentaire, l’amélioration des revenus en milieu rural et celle de la gestion des ressources naturelles.
En somme, l’Afrique paye un lourd tribut. Les catastrophes naturelles absorbent presque 50% de la totalité de l’aide alimentaire multilatérale apportée en Afrique. Les efforts à faire sont nombreux.
Be the first to comment on "Catastrophes naturelles : 520 milliards de dollars de pertes par an et 26 millions d’individus dans la pauvreté"