Foire Internationale de Dakar : Les sinistrés réclament leurs indemnsations

Des sinistrés africains sont très remontés contre les autorités sénégalaises qui, selon eux, n’ont pas respecté leurs engagements. Las d’attendre les promesses des autorités du Sénégal, ils menacent de ne plus revenir au Sénégal, lors de la prochaine foire internationale de Dakar.

Moustapha Kambeau est un ivoirien qui a son stand au Cices. Il est venu à Dakar pour exposer ses produits. Trouvé à son stand, il s’est confié à nous dans une colère noire. Selon lui, les autorités sénégalaises n’ont jamais respecté leurs engagements.

“Nous réclamons nos indemnisations”, dit-il. Même son de cloche pour un Burkinabé que nous avons ausi rencontré aux alentours du pavillon vert. “Nous avons misé sur les promesses des autorités du Sénégal. Si je savais ce que je trouverais sur place, je ne serais pas là”, s’indigne t-il. Il interpelle les autorités étatiques du pays. Car, dit-il, la foire internationale de Dakar a vraiment perdu son lustre d’antan.

“Cela pourrait diminuer les exposants africains ou ailleurs à ne plus revenir au Sénégal”, fait-il comprendre. Les réactions sont nombreuses.

Et les autorités sénégalaises tardent à trouver une issue heureuse pour soulager les exposants.

Sur le plan organisationnel, les visiteurs aussi se plaignent du manque d’organisation. “Les billets sont cher. Les organisateurs cherchent uniquement de l’argent. Ils ne se soucient pas des visiteurs”, a martelé une cap-verdienne.

La foire internationale de Dakar célèbre sa 25e édition du 24 novembre au 9 décembre 2016 au Cices. Elle offre l’occasion de découvrir les différentes potentialités économiques, culturelles et touristiques des pays participants. Grâce à la FIDAK les entreprises peuvent étendre ou renforcer des relations d’affaires entre les participants et l’accès à un sous-marché régional de plus de 200 millions de consommateurs.

Cette foire des bonnes affaires est prévue cette année sous le thème : « Promotion du partenariat public privé pour un développement durable en Afrique de l’ouest ».

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