Amnesty International a condamné fermement l’exécution le 23 décembre 2016 de trois prisonniers dans la prison centrale de ‘’Benin City’’ (Etat d’Edo). L’organisation a demandé aux autorités nigérianes de ne procéder à aucune autre exécution.
Le porte-parole d’Amnesty International, Makmid, a livré dernièrement un communiqué émanant de son institution. Celui-ci stipule qu’au niveau fédéral et local le gouvernement nigérian doit retourner à un moratoire sur les exécutions, et suivre l’objectif d’abolir la peine de mort.
En effet, ce débat qui a un fort soutien de la population est régulièrement relancé notamment dans le sud du pays. Dans cette partie du pays les Kidnappings sont fréquents, où plus récemment encore des auteurs de scandales de corruption ont été identifiés.
Les trois condamnés à mort avaient été arrêtés pour braquage à main armée il y a vingt ans. C’était pendant la longue période de la dictature alors qu’en ce moment-là, le système judiciaire n’était pas encore indépendant et qu’il n’y avait aucun droit d’appel.
Ils ont été exécutés par pendaison. Dans le Nord du Nigeria, douze (12) Etats islamique imposent la charia loi islamique depuis 2000. Ces Etats veulent conserver cette peine pour les crimes dénoncés dans le coran (Viols, adultère, etc.).
En 2014, le pays avait fait recours à 659 condamnations à la peine capitale, dont 70 soldats qui avaient été jugés pour mutinerie par la cour martiale. Les militaires s’étaient plaints de n’être pas suffisamment armés face aux combattants de Boko Haram.
Plus de 1600 condamnés à mort sont toujours incarcérés au Nigéria (chiffres de l’année 2015, Amnesty International).
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