Le haut conseil de la communication (HCC) a décidé le 11 mai à N’djamena de marquer un temps d’arrêt pour la délivrance de cette carte. La durée de la suspension est de trois mois.
L’Union des journalistes tchadiens (UJT) a saisi le haut conseil de la communication en indiquant que des personnes étrangère à ce corps de métier sont détentrices de la carte de presse. On parle ici même des conducteurs de motos, des cultivateurs et agriculteurs.
Ceci n’est pas sans incidence car des cas d’usurpation de la profession ont été signalés à mainte reprise. C’est la raison pour laquelle le haut conseil de la communication a décidé de suspendre pendant une durée de 3 mois la délivrance de ce document.
L’objectif est, selon les autorités, de toiletter ce secteur et déterminer qui est journaliste et qui ne l’est pas. A cet effet, une nouvelle carte sera configurée.
Une source contactée sur place, estime que cela ne va rien changer car le HCC ne contrôle par la délivrance de ces documents. Il doit plutôt appliquer les textes relatifs à la délivrance de la carte de presse.
