Côte d’Ivoire : Des tirs à Korhogo et Abidjan

L’insécurité hante toujours la Côte d’Ivoire. Des tirs ont été signalés dans deux grandes villes du Nord du pays.

Les populations de Korhogo et Abidjan ne savent plus quoi faire, ni quel chemin emprunter. Et pour cause : le climat délétère qui règne dans leurs villes. L’insécurité les guette toujours à tel point qu’elles ne peuvent plus fermer l’oeil la nuit.

Dans la nuit de vendredi à samedi, des tirs ont été entendus dans ces principales villes de la Côte d’Ivoire. A Abidjan, les faits se sont produits à l’intérieur de l’ancien camp de l’Onuci qui est actuellement occupé par des militaires. Des tirs ont été entendus de 1h30 à 3h00 du matin.

Des coups de feu ont également résonné au camp de Korhogo presqu’à la même heure, précisément à 1h00 du matin. Des militaires étaient à la manœuvre.

Selon des témoignages, tout était calme ce samedi matin. Les militaires n’ont pas communiqué sur le mobile de ce mouvement qui est resté dans les camps. Les caporaux qui seraient à l’origine, ne sont pas descendus dans les rues comme lors des différentes mutineries.

La Côte d’Ivoire a connu des moments d’insécurité ces derniers temps. Entre une série de violences de 2002 à 2011 couronnées par la guerre civile avec un bilan de 3000 morts et des déplacés, et des mutineries de janvier et mai 2017, l’instabilité est totale.

Selon des observateurs avertis, dans ce pays d’Afrique de l’ouest, tout peut arriver, à tout moment, étant donné que les fils du pays ne se sont pas réconciliés. Pour eux, derrière ces mouvements et revendications de militaires et ex-rebelles se cachent : la haine, l’esprit de vengeance et d’autres qualificatifs. Qui vivra verra.

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