L’ASRED apporte son soutien à la famille du défunt Amath Ba, et tient à rappeler à l’opinion nationale et internationale qu’un détenu asthmatique répondant du nom de Yandé Diop, qui fut incarcéré à la chambre 16 de la prison de Rebeuss, fut décédé par négligence en 2015 soit dans les mêmes conditions qu’Amath Ba.
Vieux Diambè Diop, âgé de 68 ans et incarcéré à la chambre 01 de la prison de Rebeuss fut décédé lui aussi, en 2014, par suffocation du fait de la surpopulation carcérale.
Nabi Rasool emprisonné à la chambre 45 de la prison de Rebeuss, à qui l’administration pénitentiaire refusait de donner un traitement adéquat, fut passé de vie à trépas en 2015. Le jeune Maleyni Sanè de la chambre 09 eut moins de chance puisqu’il fut torturé à mort par les agents de l’administration pénitentiaire.
Pour l’ASRED, tous ces actes de barbarie sont restés impunis. Et dans un passé plus récent, Ibrahima Mbow, inculpé pour un présumé recel de moutons volés, fut lâchement assassiné par les agents de l’administration pénitentiaire.
Plus grave, le juge en charge du dossier n’a, jusqu’aujourd’hui, pas dénié entendre sa famille pour approfondir l’enquête. En outre, les détenus qui sont sous-traitement au camp pénal de Liberté 06 craignent pour leur vie car devant purger de longues peines supérieures à 10 années.
L’ASRED bénéficie du soutien des organisations des droits de l’homme et de la société civile Sénégalaise. En tout état de cause, la question de la prise en charge sanitaire des détenus nécessite une connaissance de leur état de santé dès leur entrée en prison.
Compte tenu de tout cela, L’ASRED déplore, la mauvaise foi manifeste, de l’administration pénitentiaire et du ministère de la justice. Leurs réactions tardives démontrent, encore une fois, leurs volontés malsaines de circonvenir l’opinion.
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