Cameroun : Akere Muna sur les traces d’Alassane Ouattara?

L’ancien bâtonnier qui vient d’entrer en course pour la présidentielle a un parcours semblable à celui du  le président ivoirien.

Alors qu’Alassane Ouattara n’était pas encore installé au pouvoir en 2011, il promettait déjà toute sa protection au président Laurent Gbagbo contre toutes poursuites judiciaires. Il n’était même pas encore le chef des armées, parce que comptant sur une rébellion et les forces onusiennes, il parlait de « force légitime qui reprendra ses droits ».

Me Akere Muna qui vient d’annoncer sa candidature, promet déjà au président Paul Biya toute protection contre des poursuites judiciaires.

Alassane Ouattara; docteur en économie a été, gouverneur de la Bceao, ancien directeur général adjoint du Fonds Monétaire International (FMI) et Premier ministre du président Houphouet Boigny.

Maître Akere Muna, qui vient d’annoncer sa candidature à la présidentielle de 2018 donne des garanties à Paul Biya s’il est élu. l’ancien bâtonnier de l’ordre des avocat du Cameroun fait savoir qu’une fois devenu président de la République, il protégera Paul Biya de toute poursuite judiciaires.

Rappelons que comme le président Alassane Ouattara, Me Akere Muna a de nombreux États de services sur la scène internationale. Son curriculum vitae est long, mais nous allons citer quelques casquettes comme d’abord avocat au barreau de l’Angleterre, président du Conseil international de la Conférence anti-corruption.

Mais aussi, président du conseil économique et social de l’Union Africaine, président du conseil de transparancy international, Pca d’Ecobank. La liste est loin d’être exhaustive.

Ses connections internationales, peuvent-elles lui permettre de battre Paul Biya l’année prochaine? pourrait-on voire une grande puissance imposer l’ancien bâtonnier à la tête du Cameroun?

Selon des sources, l’ancien président Sud Africain Thabo Mbeki lui aurait demandé qu’avec tant d’état de services et de casquettes, pourquoi ne tente-t-il pas sa chance au Cameroun. En tout cas l’hebdomadaire Jeune Afrique le considère comme un successeur potentiel de Paul Biya.

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