« Le peuple Togolais est seul détenteur de la souveraineté nationale ». C’est du moins ce qu’a déclaré le président togolais, Faure Gnassingbé. Ce sont des propos qu’il a tenu dans son discours traditionnel de fin d’année.
Pour ceux qui s’attendent à un départ du président togolais, Faure Gnassingbé, doivent déchanter. Car, ce dernier n’y pense pas encore. Aujourd’hui, il n’a pas inscrit son éventuel départ du pouvoir. Pour y parvenir, il faudra le convaincre fort.
L’homme fort du Togo tient à son pouvoir. Le 31 décembre dernier, Faure Gnassingbé n’a pas affiché le désir de quitter le pouvoir. « C’est dans cette optique, que j’ai pris au mois de septembre dernier l’initiative de proposer à la représentation nationale une révision de la constitution qui limite désormais à deux le nombre des mandats présidentiels et législatifs et qui introduit, pour l’élection du Président de la République un mode de scrutin uninominal à deux tours », dit-il.
Pour Faure Gnassingbé, conformément à notre loi fondamentale, c’est maintenant au peuple togolais tout entier, seul détenteur de la souveraineté nationale, qu’il appartient de se prononcer. « Dans l’Etat de droit que nous construisons, nous ne pouvons pas prétendre substituer des voix plus autorisées au suffrage universel », a-t-il ajouté.
Pendant ce temps, l’opposition et la société civile continuent de ruer les brancards pour exiger son départ du pouvoir. D’autres manifestent leur colère dans la rue pour se faire entendre. Car, disent-ils, Faure Gnassingbé refuse de dialoguer et le peuple togolais dans sa majorité rejette le référendum.
Quoi qu’il advienne, la situation est toujours confuse au Togo. Parce que, le dialogue est une nécessité, aux yeux de plusieurs observateurs avertis. De leur côté, les médiateurs balisent le terrain pour l’organisation d’un dialogue sincère.
