« Notre génération peut le faire. Je suis convaincue que nous pouvons vaincre le paludisme de notre vivant », a déclaré Magda Robalo, représentante de l’OMS pour la région Afrique.
Le paludisme constitue une menace dans la zone africaine. Malgré les nombreux efforts des différents Etats, les choses demeurent stagnées. C’est pourquoi, la représentante onusienne en appelle davantage à la mobilisation. Quand bien même, elle a étalé les nombreuses performances réalisées dans la lutte contre le paludisme.
« Si nous avons l’ambition d’éradiquer le paludisme, il faudra accepter de faire beaucoup plus et de façon plus vigoureuse, de façon plus dynamique et de façon plus économique », a-t-elle poursuivi.
De son côté, Mariama Cissé estime pour cela que l’énorme boom économique des pays africains offre une opportunité d’améliorer les prestations de services dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’eau, de l’assainissement et de l’hygiène, des secteurs dont dépend la santé des populations.
Pour Magda Robalo, il faudra beaucoup insister surtout sur l’importance de la recherche dans la lutte contre le paludisme. « La reconnaissance à l’échelle internationale du rôle des chercheurs a enclenché une dynamique importante en faveur d’une collaboration accrue entre les institutions de recherche, les décideurs et les personnes chargées de la mise en œuvre des programmes de lutte », dit-elle.
