« Je puis, d’ores et déjà, affirmer que nos efforts conjoints nous ont permis de répondre favorablement à la majorité des revendications présentées le 1er mai 2017 ». C’est ce qu’a déclaré, le président ivoirien, Alassane Ouattara, à l’occasion de la fête du 1er Mai 2018.
« En accédant à la plupart des revendications de nos Compatriotes, nous manifestons ainsi notre détermination à garantir le bien-être de nos populations. La transformation de notre économie demeure l’une des priorités du Gouvernement pour conduire notre beau pays vers l’Emergence », a dit Alassane Ouattara.
Dans cette perspective, il a félicité à nouveau le Premier Ministre et le Gouvernement pour les progrès réalisés dans la transformation locale de des principales matières premières, notamment le cacao et l’anacarde. A titre d’exemple, dit-il, la signature récente de l’accord de financement du projet Bird- Enclave pour la compétitivité de la filière anacarde avec la Banque Mondiale.
Selon le chef de l’Etat ivoirien, ce projet, d’un montant de 200 millions de dollars US, soit environ 110 milliards de F CFA, contribuera à atteindre l’objectif de 50% de taux de transformation de ce produit à l’horizon 2020 contre 6 à 7% aujourd’hui. Pour Alassane Ouattara, l’objectif visé est de valoriser rapidement l’important bassin d’emplois évalué à 440.000 emplois directs et indirects, dont au moins 60% sont destinés aux femmes.
Dans son discours, Alassane ouattara a aussi soutenu « que l’amélioration des conditions de vie de nos populations constitue donc une préoccupation constante du Gouvernement » avant d’ajouter que « les performances économiques enregistrées par notre pays doivent être ressenties par tous ».
C’est pourquoi, au-delà des actions engagées pour la revalorisation des revenus des fonctionnaires et agents de l’Etat, « des travailleurs du secteur privé et de nos parents paysans, nous poursuivons nos actions en matière de lutte contre la pauvreté », tient-il à préciser. Pour le chef de l’Etat ivoirien, son Gouvernement reste engagé à mettre au nombre de ses priorités, les dépenses pro-pauvres, estimées en 2017 à 2 070,1 milliards de F CFA, soit presqu’un tiers du budget national.
