Débutée le 22 mai dernier à Busan en Corée du sud, c’est aujourd’hui le 25 mai que les lampions s’éteignent sur la 53ème assemblée annuelle de la Banque africaine de développement (BAD).
L’occasion était belle pour le président de cette institution financière, Akinwumi Adesina, de fixer les objectifs que poursuit son institution qui ne sont autres que de « nourrir l’Afrique, éclairer l’Afrique, industrialiser l’Afrique, intégrer l’Afrique et améliorer la qualité des Africains ».
Evoquant la question de l’industrialisation de l’Afrique, le président de cette institution financière affirme qu’elle est nécessaire pour le développement du continent. Mais à quel prix ?
Pour Akinwumi Adesina, il faut mettre la main à la poche, car cela passe par une augmentation générale de son capital.
Il a livré aux gouverneurs de l’institution financière qu’avec plus de ressources, la BAD peut faire plus et sera outillée pour relever le défi d’accélérer le développement de l’Afrique.
« Nous avons la conviction que toute création de valeur ajoutée pour les économies africaines passe par l’industrialisation », a-t-il poursuivi.
Avant de préciser que « Pour l’Afrique, l’industrialisation n’est pas une option, c’est une impérieuse nécessité ».
Cette conviction, ne balaie pas tous ses doutes. Akinwumi Adesina soutient que l’industrialisation du continent est toutefois conditionnée par un leadership politique clair et assumé, des investissements massifs dans les infrastructures.
A cela, pense-t-il, il sera question d’ajouter le renforcement des capacités du capital humain en investissant abondamment dans les sciences, les nouvelles technologies et les innovations.
Le président de la BAD ne s’arrête pas en si bon chemin. Il propose quelques pistes notamment dans le domaine agro-industriel.
« La création de niches de transformation des matières premières agricoles ».
En épilogue, Akinwumi Adesina a fait l’annonce d’un investissement de 35 milliards de dollars pour accompagner l’industrialisation de l’Afrique sur les 10 prochaines années.