Présidentielle 2019 au Sénégal : Un scrutin capital pour la classe politique

Macky Sall et Idrissa SeckMacky Sall et Idrissa Seck
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A  moins de neuf mois de l’élection présidentielle, même des candidatures fantaisistes sont déclarées.

Le lendemain du 24 février 2019 sera décisif au Sénégal. Avant tout pour Macky Sall, candidat à sa propre succession. Car s’il ne rempile pas, après la « traque des biens mal acquis », qu’il avait initiée mais qui est à l’image d’une montagne ayant accouché d’une souris, il pourrait connaître, avec d’autres de ses proches, le sort qu’il avait réservé à Karim Wade, le fils de son prédécesseur : arrestation, emprisonnement et condamnation.

Mais Macky Sall victorieux, son plus tonitruant opposant, Idrissa Seck, sera obligé de prendre sa retraite politique. Pis, pour l’opposition, le « Macky » aura de belles années devant lui. Le cas échéant nul de l’actuel régime ne sera plus inquiété juridiquement.

Alors le partage du pétrole et du gaz, découverts sous son régime, dépendra de la volonté de Macky Sall, qui pourrait ainsi avoir le destin de l’ancien président  Abdou Diouf : diriger une institution internationale, après douze ans à la tête de son pays.

Au regard de ces quelques enjeux, c’est un pléonasme de soutenir que le scrutin du 24 février prochain sera capital pour la classe politique sénégalaise.

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Mapote Gaye
Mapote Gaye journaliste Sénégalais Consultant. Formateur en communication, Marketing et Management

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