Déjà magnifiée à travers les grandes capitales du monde pour son engagement face aux grands enjeux mondiaux notamment en matière de lutte contre le changement climatique et sa stature géostratégique sous le leadership du président de la République, Ali Bongo Ondimba, la diplomatie gabonaise vient de s’illustrer positivement une fois de plus.
C’était à l’occasion de l’audience que le chef de l’Etat gabonais a accordée pas plus tard que le 31 juillet dernier à la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, au Palais de la Rénovation, à la présidence de la République.
L’arrivée de l’émissaire du président rwandais, Paul Kagamé, dans la capitale gabonaise avait pour but de solliciter le soutien du Gabon à sa candidature au poste de secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF).
L’élection censée livrer le nom du remplaçant de l’actuel secrétaire général, la canadienne Michaelle Jean, à la tête de l’OIF devrait se tenir en octobre 2018 en Arménie.
A Libreville, faisant d’une pierre deux coups, Louise Mushikiwabo en a profité pour décliner les axes de son programme d’actions pour l’OIF et obtenir ainsi les avis, conseils et orientations du chef de l’Etat gabonais Ali Bongo Ondimba.
L’axe Kigali-Libreville se porte à merveille et la convergence de vues entre les deux chefs d’Etat ne s’est jamais démentie particulièrement face aux enjeux sécuritaires et géostratégiques qui touchent la sous-région de l’Afrique centrale.
Soulignons que c’est lors du dernier sommet de l’Union Africaine qui s’est tenu à Nouakchott, en Mauritanie, le 1er juillet dernier que l’ensemble des Etats africains a donné leur caution à la candidature de la ministre rwandaise des Affaires étrangères.
