Philomena Mbete Mwilu, vice-présidente de la cour suprême de justice est accusée de corruption et de fraude fiscale. Arrêtée par police sous l’ordre du procureur en chef du pays, elle a été libérée sous caution et conteste la constitutionnalité des poursuites engagées contre elle.
Accusée de corruption et fraude fiscale, Mme Philomena Mbete Mwilu, vice-présidente de la cour suprême de justice fait l’objet des poursuites pénales Elle a été arrêtée par la police sous l’ordre du procureur en chef Noordin Haji puis relâchée sous caution.
Selon le procureur en chef, cette haute magistrate s’est servie de sa fonction pour s’enrichir illégalement. Noordin Haji affirme détenir suffisamment des preuves de culpabilité de la vice-présidente. Bien avant cette arrestation, le procureur en chef du Kenya aurait prévenu son chef hiérarchique, le président de la cour suprême, David Maraga.
Par ailleurs, le procureur en chef a saisi cette occasion pour mettre en garde les magistrats et policiers qui se servent de leur position pour s’enrichir aux dépens du peuple Kényan.Pour lui, la dignité et l’indépendance du système judiciaire sont chères et doivent être restaurés.
Libérée sous caution payée à hauteur de 5 millions de shillings soit 42000 euros, Philoména Mbete Mwilu a demandé à son principal avocat, James Orengo, sénateur de l’opposition d’envisager une contestation de la constitutionnalité de poursuites engagées contre elle.
Rappelons que Philoména Mbete Mwilu fait partie des juges de la cour suprême ayant invalidé la réélection du président Uhuru Kenyatta en août 2017.
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