Victime d’une alopécie de traction, la jeune femme de 31 ans compte désormais voir un spécialiste pour une greffe de cheveux.
Un mannequin sud-africain de 31 ans est devenu chauve suite à une perte de cheveux progressive due à des coiffures répétitives trop serrées ou trop lourdes. Ce qu’on appelle communément une alopécie de traction, un problème qui toucherait un tiers des femmes africaines selon une étude publiée dans la revue médicale «Clinical, Cosmetic and Investigational Dermatology».
«Chaque fois que je faisais mon tissage au salon, je lissais chimiquement mes cheveux et je les posais le même jour sur un autre tissage. Je ne restais jamais avec mes propres cheveux.
Le docteur m’a dit que j’avais arraché mes cheveux à partir de la racine quand j’utilisais de la colle pour les tisser. Cette colle n’a pas été enlevée et elle a endommagé le follicule pileux (la cavité qui produit le cheveu, Ndlr)», a raconté le mannequin à BBC.
Cette dernière paie aujourd’hui la «honte» de ses cheveux naturels. «Les idées fausses avec lesquelles nous avons grandi, c’est qu’un tissage est plus facile à coiffer que vos cheveux naturels», dit-elle. Selon la BBC, Bandile (nom d’emprunt) a testé un remède à la menthe poivrée afin d’ouvrir les pores de son cuir chevelu. En vain.
Elle a ensuite pris le «minoxidil», un médicament pour la tension artérielle qui provoque la croissance des cheveux comme effet secondaire. «Les cheveux repoussaient, mais ça revenait cher, alors j’ai laissé tomber», dit-elle. Elle compte désormais voir un spécialiste du cheveu pour des implants.
