L’exemple d’Ali Bongo Ondimba a séduit Faure Essozimna Gnassingbé du Togo qui vient de nommer à son tour une femme à la tête du gouvernement.
Jusque-là directrice de cabinet du président de la République du Togo, Victoire Sidémèho Tomegah a été nommée, lundi 28 septembre, Première ministre. Certains analystes y voient un des conseils prodigués par le chef de l’État gabonais à son « frère ».
Le Togo a un nouveau chef du gouvernement, une femme. Chose inhabituelle depuis l’Indépendance de ce pays de l’Afrique de l’Ouest. Le leader togolais a décidé d’inscrire son pays dans l’ère de la modernité.
La nomination de Victoire Sidémèho Tomegah est loin d’être fortuite. Elle remplace ainsi Komi Selom Klassou. Le choix porté par Faure Gnassingbé sur sa collaboratrice de depuis plus de dix ans est un symbole.
Pour certains, cette décision n’est pas très éloignée de celle prise par son homologue gabonais, Ali Bongo Ondimba, qui a porté à la tête du gouvernement Rose Christiane Ossouka Raponda en juillet dernier. Une première dans le pays depuis 60 ans.
Le leader togolais a-t-il reçu de son homologue gabonais quelques conseils à cet effet ? Etant donné que les deux chefs d’État se sont régulièrement parlé ces derniers mois.
S’étant révélé un des homologues les plus proches ces derniers mois, il a effectué plus d’un voyage au Gabon, sans nul doute pour s’enquérir, entre autres, de la politique d’Ali Bongo Ondimba en faveur des femmes.
Victoire Sidémèho Tomegah nommée Première ministre est analysée comme une appropriation par Faure EssozimnaGnassingbé de la Décennie de la femme, une initiative de son homologue gabonais.
Le Président togolais a bien pu s’inspirer de l’exemple gabonais pour promouvoir davantage le talent des femmes togolaises comme cela est effectif depuis quelques années au Gabon.
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