BNP se désengage de certaines filiales africaines

Partagez!

L’actionnaire principale de la Banque Internationale du Commerce et de l’Industrie du Gabon (BICIG) cherche à se séparer de ses actifs au Gabon et au Sénégal.

Le groupe BNP-Paribas cherche actuellement à se désengager de certaines filiales africaines. Cela passe par la BICIS au Sénégal ou la BICIG.

Au Gabon, une première tentative de vente échouée avait eu lieu avec le groupe marocain Attijariwafa Bank. Le Fond Gabonais d’Investissement Stratégique (FGIS) avait lui aussi porté son intérêt. BNP-Paribas détient 46% de la troisième banque du pays.

Selon le site d’informations gabonreview, l’amende de  8,9 milliards de dollars mise au groupe BNP par le fisc américain sur ses activités avec des pays sous embargo, notamment l’Iran, serait un autre paramètre qui a fait penché la balance pour une sortie du groupe.

La BICIG a multiplié son bénéfice au Gabon par 6 en cinq ans. Il passe de 1,2 milliards en 2010 à plus de 6,7 milliards en 2015. Cependant la banque a perdu des parts de marchés dû à un environnement de plus en plus concurrentiel notamment depuis l’arrivée de banques africaines telles que UBA ou Ecobank.

Au Sénégal, de nombreuses dettes toxiques, contractées par des entrepreneurs ont elles aussi fini par pousser le groupe à sortir. Déboutée par la justice sénégalaise, la BICIS avait perdu plusieurs milliards de francs CFCA.

La BNP est présente partout en afrique francophone notamment via la BICIA-B – Banque Internationale pour le Commerce, l’Industrie et l’Agriculture du Burkina (Burkina Faso), la BICICI – Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie de la Côte d’Ivoire, la BICIM – Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie du Mali, et la BICI-GUI – Banque Internationale pour le Commerce et l’Industrie de la Guinée.

Comments

commentaires

Actualité africaine

About the Author

Prosper Akouegnon
Prosper possède 15 ans d'expérience dans le journalisme. Il a précedemment travaillé pour le journal le Républicain et Le Scorpion Akéklé à Lomé. Devant la montée en force de la presse en ligne et la chute des presses traditionnelles, il décide de monter le site d'information en ligne AfricTelegraph en 2015 et s'installe au Gabon.

Laisser un commentaire