L’Etat peut se permettre d’organiser les élections législatives et locales de façon jumelée en décembre prochain.
Cette proposition vient du Bloc Démocratique Chrétien (Majorité au pouvoir) qui, dans une récente déclaration, demande de faire d’une pierre deux coups.
Guy Christian Mavioga, dans sa vision avant-gardiste, attire l’attention du Chef de l’Etat et du gouvernement. Le leader du BDC croit savoir qu’il y a lieu de gagner en temps et en économie. Pour lui, la période du renouvellement des deux scrutins coïncide. C’est dans cette optique qu’il propose que l’on jumelle les élections législatives et les locales.
En ces temps d’austérité, Mavioga estime qu’il serait bénéfique pour le pays de faire d’une pierre deux coups. A savoir organiser les élections législatives et locales dans la même période. Et ce, avec la même logistique en vue de réduire le cahier de charges initialement prévu à cet effet. Le numéro un du BDC affirme que la marge de manœuvre financière actuelle de l’Etat oblige aux autorités, un régime économique rigoureux et méticuleux. Cela nécessite des options de limitation de dépenses bien repensées et opportunistes.
Toujours membre de la Majorité républicaine, le BDC juge opportun de partager cette idée avec ses alliés. Le secrétaire général exécutif tente de mettre en exergue le bien-fondé de cette option économique susceptible de limiter considérablement le budget global préconisé.
Il va s’en dire que Guy Christian Mavioga aura à nouveau jeté un pavé dans la marre. Il appartient maintenant aux gouvernants d’examiner de fond en comble les enjeux de cette proposition réaliste et d’en saisir la perche dans la mesure du possible.
Guy Christian Mavioga est resté le même dans ses propos. « Nous sommes au pouvoir pour servir tous les Gabonais sans discrimination aucune. Nous sommes au pouvoir pour trouver des solutions aux problèmes que rencontrent les Gabonais au quotidien. Nous sommes au pouvoir pour relever les défis du moment et faire de notre Nation, une nation heureuse. Nous devons tout faire pour sécher les larmes du peuple gabonais ».
