C’est souvent une tradition chez les hommes politiques d’adresser un message fort aux populations à l’occasion d’une prise de service ou d’une passation de charge.
Le nouveau ministre en charge de l’Eau et d’énergie, de la Valorisation et l’Industrialisation des ressources minières, Tony Ondo Mba, n’a pas dérogé à la règle.
Se livrant à cet oral à caractère politique et au vu du contexte de l’heure, son message peut se résumer de prime abord en une satisfaction et une fierté vis-à-vis de la responsabilité des acteurs politiques gabonais grâce à qui la stabilité des institutions est une réalité vivante en dépit de l’absence du chef de l’Etat, en convalescence.
A cet effet, il n’a donc pas caché sa fierté d’avoir été choisi parmi tant d’autres Gabonais aussi méritants pour apporter sa pierre à la construction de l’édifice.
Convaincu que sans la paix, aucun développement n’est possible, le jeune ministre a prêché la préservation du vivre ensemble. Aussi, a-t-il appelé les populations à tourner le dos aux sirènes de la haine au nom de la cohésion des fils et filles d’un même pays.
D’une pierre deux coups, le patron de l’eau et de l’électricité a adressé un vibrant appel au travail qu’il considère comme une valeur ennoblissant l’homme.
Pour lui, haro aux discours et à la politique politicienne qui ne sont que le lit à une perte de temps. Alors qu’ailleurs, le temps, c’est de l’argent !
Pour le ministre élu de Bitam qui pense que le travail est un trésor, il a exhorté la Direction générale et les agents de la SEEG à cultiver l’esprit de dialogue pour résorber toutes les dissensions susceptibles de se faire jour.
En toute chose, il faut garder le sens de la mesure, car c’est au moyen d’une capacité d’écoute qu’il est possible de concilier les demandes légitimes du personnel mais aussi les contraintes de la SEEG de sorte que les intérêts de l’ensemble de la population soient toujours préservés, a-t-il souligné pour conclure.
Un message riche et profond que les gabonais devraient saisir et méditer.
